Bien qu’attendues avec ferveur par l’État, les pratiques de tri s’immiscent lentement dans le quotidien des citoyens. Derrière ces non-actions, notre étude de terrain révèle certains freins : la non-maîtrise de la langue française face à une majorité de supports de communication rédigés en français,  le laxisme et la paresse car trier demande un effort, l’insalubrité et l’insécurité de certains locaux poubelles se transformant parfois en déchetteries sauvages, la non-compréhension des règles de tri dont certains déchets nous laissent dans le doute et enfin la contrainte de l’espace avec des logements peu spacieux qui entravent la mise en place pérenne de bacs de tri. Néanmoins ces obstacles ne semblent pas catégoriser chaque habitant dans l’une des « cases ». Il semble d’avantage probable que les usagers naviguent d’une raison à l’autre pour justifier leur comportement de mauvais trieur.

Pour observer une amélioration conséquente de ces pratiques notamment dans les QPV (visés par la mission confiée), quel que soit le flux de déchet visé, il faut accompagner d’avantage les usagers dans la démarche et ce, tout long du parcours, depuis le domicile jusqu’au local poubelle. C’est pourquoi nous avons conçu un kit de solutions permettant, à l’échelle d’un quartier, d’améliorer les pratiques de tri auprès des usagers ayant chacun leurs raisons pour ne pas trier.

Les extraits ci-dessus présentent le travail suivant :

Étude de terrain : Réalisation et animation d’un atelier avec les habitants du quartier de …. A Montauban et de gardiens rattachés aux habitations de ce quartier. 

Conception : Conception d’un jeu de plateau « Qui est le meilleur trieur ? » qui se joue en équipe, en collectif ou en individuel et qui invite les joueurs à observer, à apprendre à faire le tri puis à le simuler par le jeu. L’objectif étant d’identifier et de mémoriser sans effort les flux de déchets des produits consommés au quotidien.